Il s'agit au sein de cette partie de comprendre l'habitat et l'intelligence qu'on peut lui apporter. Nous exposerons tout d'abord comment la domotique a vu le jour à partir des années 1970, puis comment ce concept s'est concrétisé techniquement. Nous verrons que, malgré cette concrétisation, ce domaine reste peu accepté du grand public et soulève des nouvelles problématiques adressées par l'intelligence ambiante.
Le bâtiment évolue perpétuellement, que ce soit d'un point de vue architectural, où l'on réinvente des formes, de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques de construction, ou bien d'un point de vue utilisation. Car une fois le bâtiment construit, il vit, il évolue au gré des occupants, il acquiert sa dimension de foyer par son aménagement.
La technologie est un facteur nouveau depuis quelques dizaines d'années. On l'intègre peu à peu dans les bâtiments, au travers de ses deux phases de construction et d'habitation. Au début du 20ème siècle, les révolutions industrielles ont eu un impact sur l'habitat et on envisageait alors d'introduire les technologies les plus avancées issues du milieu industriel dans le résidentiel, comme l'illustre la «Maison automatique». Dès les années 1970, c'était autour de la révolution informatique d'être considérée comme vecteur d'évolution pour l'habitat.
Le développement d'objets intelligents ainsi que d'applications utilisant ces objets intelligents est rendu difficile par deux facteurs: la diversité des acteurs du bâtiment durant son cycle de vie ainsi que le caractère privé de l'habitat, tel que perçu par ses habitants. Dans ce contexte, il est nécessaire de définir un modèle commun, compréhensible par tous: l'interopérabilité.
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